Ce travail collaboratif entre Leonard et la Chaire d’Économie urbaine de l’ESSEC est né de la conviction commune que de nombreux blocages à cette transition environnementale sur les territoires ne sont pas seulement techniques ou financiers mais aussi organisationnels et socioculturels. Ils se situent au cœur même de l’organisation territoriale française et dans la persistance de pratiques trop rigides en matière d’aménagement. Sans une mutation vigoureuse dans ces pratiques, nous soutenons qu’aucune transition écologique ne pourra véritablement s’opérer.

La première partie du rapport rend compte des travaux de recherche documentaire, et d’entretiens avec des experts des enjeux climatiques et environnementaux et différents interlocuteurs opérationnels sur des territoires variés. La seconde partie du rapport développe une étude de cas au Pays Basque.

Synonyme de raréfaction du foncier disponible, et donc de tarissement d’une « matière première » autrefois abondante, le Zéro Artificialisation Nette constitue un véritable défi pour le secteur de l’aménagement. D’abord, un défi de modèle de développement territorial où l’atteinte du ZAN pourrait venir accentuer certaines inégalités territoriales. Puis un défi économique pour les acteurs de la fabrique urbaine : capacité de maîtrise foncière, déficit structurel des bilans d’aménagements des opérations, évolution des formes urbaines, financement de la renaturation.

Après évaluation et comparaison des modalités de mise en œuvre du ZAN sur des opérations d’aménagement en requalification urbaine, l'étude réalisée en partenariat avec la SCET vise à proposer des pistes crédibles et opérationnelles à destination des EPL d’aménagement pour réinventer leur modèle économique dans le contexte du ZAN. Vous pouvez également retrouver une synthèse de l'étude ici.

Alors qu’émergent de grands enjeux de santé publique (prévention, maladies chroniques, isolement social, sédentarité), renforcée par l’existence d’inégalités sociales et territoriales de santé (déserts médicaux, parcours de soin, environnement, discriminations), les collectivités territoriales s’emparent progressivement d’enjeux liées à la santé, afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie et de la santé des populations, et ainsi renforcer l’attractivité de leur territoire.

L’étude réalisée en partenariat avec Calia Conseil  a dressé un panorama global de l’ensemble des dimensions de la santé dans les politiques publiques locales, selon les enjeux et défis contemporains, le type d’intervention et les acteurs concernés. Ce faisant, cela a permis d’étudier le positionnement possible des collectivités territoriales (en particulier les intercommunalités) dans la définition, la mise en œuvre, l’appui et l’animation des initiatives en matière de politiques locales de santé.

Concentrés sur les offres retail, les centres commerciaux ont longtemps perçu les offres de restauration et de loisirs comme des dimensions marginales au sein de la programmation des espaces. Aujourd’hui, les centres commerciaux, d’une fonction uniquement commerciale, se transforment progressivement pour devenir de véritables lieux de vie, et ainsi des morceaux de ville à part entière où différents usages cohabitent et se complètent.

Dans le cadre la Chaire associée Nhood | Ceetrus en urbanisme et immobilier commercial, cette étude de recherche appliquée réalisée avec Nhood et Ceetrus examine les innovations en matière d’offre de restauration et de loisirs dans les centres commerciaux ou lieux d’usages commerciaux, en France et à l’international, pour évaluer leur pertinence dans la mutation des centres commerciaux, et plus largement dans leur intégration urbaine.

Brandi par le plan de sobriété énergétique lancé à l'automne 2022, le terme de sobriété peut également s'appliquer au secteur des mobilités, dimension essentielle de nos modes de vie contemporains. La crise énergétique a en effet mis en lumière les liens forts entre consommation énergétique, budget des ménages, des entreprises, des collectivités et enjeux de décarbonation. En tant qu'autorités organisatrices de la mobilité (AOM), les collectivités locales ont un rôle clé à jouer dans la promotion de mobilités sobres en énergie et ainsi en émissions de gaz à effets de serre et de polluants atmosphériques.

Dans ce contexte, cette étude, menée en partenariat avec la Banque des Territoires, se propose de dresser un panorama des leviers d'action visant cette sobriété, évalués selon leur temporalité, leur impact, les usages et les capacités budgétaires et de mise en œuvre des collectivités territoriales. Cette publication offre alors un outil d'aide à la décision pour mener la transition des mobilités.

Dans la perspective proche de l'accueil des Jeux Olympiques en 2024, l'association de promotion économique et d'attractivité Paris Île-de-France Capitale économique s'est associée à la Chaire d'Économie urbaine pour explorer la place et le rôle du sport dans le Grand Paris.

Le territoire francilien dispose en effet d'atouts décisifs pour faire du sport sous toutes ses formes un des véhicules les plus efficaces pour la promotion d'un développement régional singulier et ambitieux, en faisant de Paris la capitale mondiale du sport.

Cette étude s'intéresse d'une part à la structuration du sport professionnel dans la région capitale (I) et d'autre part à la pratique sportive des franciliens et à ses effets d'entrainements territoriaux (II), avant d'évaluer la constitution d'un écosystème sportif intégré dans le Grand Paris (III). Ces analyses permettent d'aboutir à 23 propositions à destination des acteurs publics et privés du sport parisien.

A l’heure de la nécessaire transition énergétique de la mobilité, les ventes de véhicules électriques continuent de progresser et appellent la création « d’infrastructures de recharge de véhicules électriques » (IRVE) sur différents fonciers, qu’elles soient  privatives (en résidentiel collectif privé ou social) ou ouvertes au public (voiries urbaines, parkings, réseaux routiers).

Cette étude, menée en partenariat avec la Direction de l'Investissement de la Banque des Territoires, propose une vision générale et systématique des différentes configurations de déploiement des IRVE.

Ce guide, destiné aux collectivités, OLS et entrepreneurs, souhaite ainsi faciliter le déploiement le plus cohérent possible et rapide des projets d'infrastructures nécessaires à l'essor de la mobilité électrique.

Alors que les enjeux de rationalisation et de report modal sont cruciaux pour le secteur logistique dans la région Hauts-de-France, la maitrise numérique de l'ensemble de ces flux apparait comme un facteur-clé de réussite de ces transformations. 

Cette étude, menée en partenariat avec la Fédération Norlink, qui réunit près d’une centaine d’adhérents, publics et privés, issus de l’ensemble des composantes des chaînes logistiques multimodales, s'intéresse aux différents leviers pour faire du numérique un vecteur de compétitivité portuaire, logistique et multimodal.

L’objectif de cette démarche est de fournir des clés de compréhension aux membres de la fédération Norlink afin de mieux appréhender les enjeux liés à la transformation numérique des différents métiers.

À  l'heure de la décarbonation et de relocalisation économique, ce travail partenarial entrepris avec le Conseil départemental des Yvelines entend contribuer à la diffusion de l'économie circulaire comme un axe de développement important en Seine Aval.

Cette étude s'ouvre sur un double constat : d'une part, l'économie circulaire est par essence un objet territorialisé puisqu'elle entend optimiser les ressources à l'échelle locale ; d'autre part, elle constitue par ailleurs un levier pour l’autonomie des territoires, et ainsi pour leur résilience.

La première partie présente un bilan de l’économie circulaire en France (son émergence, ses grands principes, et la nécessité d’agir à l’échelle locale). La deuxième partie évoquera les spécificités du territoire de Seine Aval et ses potentialités. Enfin, nous finirons par des recommandations à l’attention du Conseil Départemental des Yvelines pour le développement de l’économie circulaire.

Poursuivant une recherche appliquée au long cours avec notre partenaire historique Stonal, ce travail des étudiants du Mastère Spécialisé Management Urbain et Immobilier explore l'intégration de critères extra-financiers au sein de la construction de la valeur et des modélisations financières d'un actif immobilier par un asset manager.

En partant de la diversité des labels et d'outils qui sont utilisés depuis plusieurs années au sein du secteur immobilier, sans pour autant l'avoir structurellement révolutionné, cette publication aboutit à une décomposition poussée de ce qui constitue un taux de capitalisation et un loyer pour un actif immobilier.

Au sortir de la crise sanitaire et des difficultés connues des entreprises (difficultés de recrutement, accès au foncier et aux transports), cette publication prend le parti d'actualiser les critères d'attractivité du Département, c'est-à-dire les facteurs de localisation des entreprises, thématique de recherche au cœur des préoccupations de la Chaire depuis sa création.

Après une première contribution en 2019 sur le sujet  (Les Matinales de l'Attractivité), ce séminaire de recherche appliquée cherche à déterminer, à travers une série d'entretiens avec des entreprises du Val d'Oise pour recueillir leurs expériences du territoire. Cette synthèse qualitative, précédée d'un panorama de la notion d'attractivité et une rapide monographie économique du Val d'Oise, débouche sur des orientations stratégiques pour animer l'écosystème entrepreneuriale à l'échelle départementale.

Après une première étude sur les potentialités fluviales de la région (voir ci-dessous, La voie d'eau, fédératrice de territoires dans les Hauts-de-France, 2018), la Chaire d'Économie urbaine a poursuivi, dans le sillage de la future réalisation du Canal Seine Nord Europe, sa collaboration avec l'Agence de développement et d'urbanisme de Lille Métropole, avec l'appui de l'Agence d'urbanisme de l'Artois et de la fédération Norlink.

Illustrée par les grandes tendances à l’œuvre, cette étude a pour objet de fournir des clés de compréhension des chaînes et enjeux logistiques pour les différents acteurs économiques et institutionnels des Hauts-de-France. Il s’agit aussi de comprendre les freins et blocages au report modal vers les modes massifiés dans ces territoires. Cette démarche vise à identifier les leviers stratégiques pour sortir d’une dynamique de logistique subie et pour aller vers un positionnement choisi, cohérent et créateur de valeur pour la métropole lilloise et le cœur de l’ancien Bassin minier.

La Foncière Numérique (désormais devenue Stonal) et le Mastère Spécialisé Management Urbain et Immobilier de l’ESSEC travaillent ensemble en recherche et développement sur des problématiques de pilotage par la valeur, d’investissement et de gestion immobilière à travers la numérisation.

Ces deux structures œuvrent à l’organisation de petits-déjeuners où professionnels et étudiants échangent ensemble autour de thématiques relatives à l’immobilier digital.

À la fin de chaque cycle thématique, un Cahier de l’immobilier digital est rédigé par l’ESSEC : il reprend et approfondit les sujets abordés dans l’année. Ce premier Cahier de l’immobilier digital reprend les échanges de l’édition 2019-2020.

Ces échanges ont pu mettre en avant l’impact des risques environnementaux sur la valorisation immobilière, les questionnements sur la propriété de la donnée et sur la nouvelle pensée autour du « bail as a service ».

Cette étude réalisée par un groupe d’étudiants de la Chaire d’économie urbaine de l’ESSEC Business School dans le cadre d’un partenariat avec la Banque des Territoires (Groupe Caisse des Dépôts) vise à fournir aux autorités organisatrices de la mobilité (AOM) un outil d’analyse pour les guider dans leurs initiatives en matière d’évolution de l’offre de mobilité du quotidien dans le contexte de financement contraint depuis le déclenchement de la crise sanitaire et le premier confinement en mars 2020.

En effet, la pandémie a bouleversé les équilibres économiques et financiers des AOM avec la chute des recettes perçues des usagers, mais également la réduction du versement mobilité. Mais la crise sanitaire a également modifié de façon notable les usages de mobilité des résidents et actifs des agglomérations et métropoles au-delà des seules périodes de confinement.

Arrivé en 2021 à mi-chemin de son opération d'aménagement d'envergure national, l'Etablissement Public d'Aménagement de Bordeaux Euratlantique a confié à la Chaire d'Économie urbaine le soin de porter une réflexion autour de la future programmation tertiaire pour la décennie à venir.

Projetant la livraison de près de 700 000 mètres carrés de bureaux et la création d'environ 30 000 emplois, la programmation d'immobilier tertiaire se doit désormais d'être repensée à l'aune des conséquences sur le bureau de la crise sanitaire et des transformations de l'activité économique.

Analysant les ressorts de la réussite des programmes livrés et explorant les différentes pistes d'adaptation et de spécialisation de l'offre, l'étude met en évidence les leviers d'action de l'EPA pour favoriser la formation d'un marché d'immobilier tertiaire durable.

Alors que la pandémie a profondément bousculé les pratiques de mobilité ces deux dernières années en région parisienne, Transdev a confié à la Chaire d'Économie urbaine la mission d'étudier les possibilités d'évolution de l'offre et de la demande de transport dans les prochaines années en Île-de-France.

Soumis à des restrictions inédites, les usagers des transports franciliens ont considérablement modifié leurs habitudes de déplacement, avec des effets bien au-delà de la seule sphère de la mobilité. Bien qu'ayant de lourdes conséquences pour l'autorité organisatrice, le caractère exceptionnel de cet épisode est néanmoins à relativiser, alors qu'on observe l'accélération de tendances déjà perceptibles avant l'irruption de la contrainte sanitaire.

Grâce à un travail large et nourri de différentes sources, l'étude revient sur les tendances structurelles de la mobilité francilienne, mesure les effets de la crise sanitaire et enfin analyse les ressorts de l'évolution des transports dans la décennie à venir.

Dans le cadre de la Chaire associée en immobilier et urbanisme commercial, Nhood, nouvel opérateur immobilier à fort impact, a confié à la Chaire d'économie urbaine, en partenariat avec la Chaire d'Innovation et Entrepreneuriat social, une étude visant à l'élaboration de moyens de mesure de la valeur sociale des projets urbains mixtes.

À partir de l'exemple de plusieurs projets urbains, notamment le renouvellement du quartier de gare à Val-de-Fontenay, ces travaux s'intéressent aux nombreux impacts sociaux de ces projets de territoire, en particulier sur les sujets d'emploi et d'entrepreneuriat.

En cohérence avec les objectifs de Nhood, l'étude propose différents indicateurs et outils pour évaluer la contribution des projets d'urbanisme commercial à l'Économie sociale et solidaire.

Poursuivant les recherches communes engagées depuis plusieurs années, le Conseil départemental des Yvelines a confié à la Chaire d'économie urbaine une étude autour des territoires de vie professionnels sur les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines.

En partant de l'expérience des professionnels travaillant sur le territoire, l'étude cherche à identifier les mutations du rapport au travail, que ce soit dans les mobilités domicile-travail, les logiques de localisation ou encore des cadres de vie professionnels.

L'étude met ainsi en évidence les évolutions et les perspectives du monde du travail post-covid sur le territoire des Hauts-de-Seine et des Yvelines.

Alors que les territoires de l'Ouest francilien sont très dynamiques, en notamment en raison de leur attractivité résidentielle, ce travail s'intéresse à une dimension pourtant négligée, celle de la relation de ces territoires au fleuve. En partenariat avec l'aménageur public de référence Citallios, cette publication explore les potentialités d'un développement territorial prenant la Seine pour appui.

Retraçant la longue et ambivalente du rôle de la Seine dans l'aménagement du territoire, cette étude montre comment le fleuve peut constituer un levier de développement, à la fois économique pour le secteur logistique, résidentiel, environnemental et touristique.

Alors que le projet majeur du Canal Seine Nord Europe entre progressivement dans sa phase opérationnelle, ce travail de recherche mené en partenariat avec le Conseil départemental du Val d'Oise vise à évaluer les conséquences de cette infrastructure pour le Département.

Mesurant l'impact majeur du canal pour l'économie des transports fluviaux, cette publication rend compte des opportunités pour le Département et des leviers à activer pour bénéficier de la dynamique ouverte par le canal.

Fruit d'un partenariat entre l'Union Nationale des Services Publics Industriels et Commerciaux (UNSPIC) et la Chaire d'Économie urbaine de l'ESSEC, cette publication rend compte du rôle joué par les entreprises opératrices de services publics dans la compétitivité des territoires. En effet, grâce à l'engagement conjoint de la collectivité et de l'entreprise, les services d'eau, d'énergie, de transports ou de restauration collective peuvent devenir des clés stratégiques pour atteindre des objectifs sociaux, environnementaux et économiques plus larges sur les territoires.

L'étude se compose d'une synthèse commune et de huit études de cas sectorielles réalisées à partir d'exemples concrets rencontrés sur les territoires.

Engagée depuis plusieurs années aux côtés du Conseil Départemental des Yvelines, la Chaire d’économie urbaine de l’ESSEC intervient notamment dans le cadre de son projet de fusion avec celui des Hauts-de-Seine, dont la phase de concertation s’est achevée dans le contexte mouvementé de la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19.

Les deux départements ont confié à la Chaire d’Économie urbain la mission d’identifier et de caractériser les « territoires de vie » communs aux Yvelines et aux Hauts-de-Seine.

L’étude Territoires de vie et pratiques du vélo, a consisté à poursuivre la démarche initiée en 2019 en focalisant l’étude sur deux éléments : le rapport à la nature et la pratique du vélo sur les territoires considérés.

La Banque des Territoires a confié aux étudiants de la Chaire d’économie urbaine de l’ESSEC une étude qui mets en avant les besoins de mobilité en zones peu denses ;  les solutions qui peuvent être mises en place par les collectivités et  la zone de pertinence des dispositifs existants.

Ce document constitue le troisième et dernier livrable de la mission réalisée par les étudiants de la Chaire d’Économie urbaine de l’ESSEC auprès d’Espelia.

Ce document contient une analyse critique du pilotage financier des collectivités rédigée à partir des entretiens menés par les étudiants de la Chaire.

Pour la quatrième année consécutive, la Ville de Cergy fait appel aux étudiants de la chaire d’Économie Urbaine de l’ESSEC pour une mission de conseil. 

Effectuée de janvier à juin 2020, celle- ci porte cette année sur l’accompagnement de la transition écologique du commerce de proximité à Cergy.

Diagnostic stratégique de l’aire aéroportuaire de Roissy-Charles de Gaulle pour le compte du Conseil départemental du Val-d'Oise.

Étude réalisée pour France urbaine dans le cadre des Séminaires d'application de la Chaire.

Cette étude permettait de positionner le projet d’EuropaCity comme un partenaire effectif de ses territoires d’implantation et susceptible de contribuer à leur développement économique et social.

Dans la filiation de ce premier travail, la présente étude a pour objectif de comprendre les enjeux agricoles de ces territoires et de proposer des leviers d’actions qu’EuropaCity peut activer pour renforcer la production locale et développer des circuits courts de proximité. Mais cette contribution est loin d’être évidente.

Les départements des Yvelines (78) et des Hauts-de-Seine (92) ont entamé un processus de rapprochement qui se manifeste aujourd’hui dans un projet de fusion institutionnelle. Ces derniers entendent appuyer ce projet sur une meilleure compréhension des dynamiques socio-économiques et démographiques à l’œuvre sur ce grand territoire parfois qualifié d’ « Ouest francilien », afin en particulier de déceler les complémentarités territoriales actuelles et possibles entre ces deux espaces. Ce programme commun d'études a été confié, par le Conseil département des Yvelines, à la Chaire d’Économie urbaine.

Ce document restitue les grands enseignements de cette démarche qui s’est déployée de janvier à septembre 2019. Après rappelé les enjeux particuliers soulevés par la notion de « territoire de vie » dans les grands espaces métropolitains tels que la région parisienne et dans les débats institutionnels du Grand Paris, mais également les manques des notions et travaux existants.

La question de l’attractivité des territoires constitue un défi stratégique pour la collectivité départementale et un sujet de recherche essentiel pour la Chaire. Afin d’y répondre, la direction Grand Paris Ouest du Conseil départemental du Val-d'Oise a organisé de février à juin 2019 quatre Matinales consacrées à une série de thématiques directement liées à cette question de l’attractivité. Ces Matinales portaient sur :

• les facteurs territoriaux qui influencent la localisation d’une entreprise

• le rôle économique des politiques sociales en matière de développement économique 

• l’importance du commerce dans l’offre de services à la personne proposée par un territoire

• le rôle du tourisme dans le développement économique d’un territoire

Une cinquième Matinale de synthèse a par ailleurs permis d’interroger les modes de fonctionnement des services publics et leur impact sur l’attractivité territoriale au regard des attendus de l’économie de la fonctionnalité.

Cette étude de marketing territorial pour le compte de la Ville de Cergy permet notamment de :

1. Mieux comprendre les atouts et les handicaps de Cergy dans son contexte concurrentiel ;

2. Concevoir des orientations thématiques propres à apporter une dynamique et une image nouvelle à Cergy ;

3. Repérer des « outils », des dispositifs, que la Ville de Cergy pourrait mieux déployer, s’approprier ou même inventer, pour mieux accompagner l’évolution des locaux existants, pour repérer et favoriser les initiatives les plus intéressantes, pour attirer les projets voire pour les susciter et accompagner des dynamiques d’open-innovation et d’incubation ;

4. Proposer à partir de ces travaux des premiers éléments pour construire une stratégie ou démarche marketing, et quelques priorités d’action.

Ce mémoire de recherche appliquée, réalisé par Thibaut Lavaud, s'intéresse à la gouvernance métropolitaine, comparée entre Paris et Londres, dans l'organisation des Jeux Olympiques, grands événements urbains par excellence.

Les grands événements jouent désormais un rôle structurant dans le développement d'un territoire métropolitaine, à la fois dans ses projets d'aménagement urbain et dans son rayonnement international. Le cas des Jeux Olympiques, dont les deux villes européennes Londres et Paris étaient candidates à l'organisation en 2012, est à ce titre exemplaire.

Sans équivalent par leur ampleur et leur complexité, l'accueil des Jeux Olympiques par un territoire questionne le rôle des différents acteurs urbains. Dans une interaction entre structures publiques et privées, mais aussi avec des organisations ad-hoc, la gouvernance métropolitaine se trouve renouvelée, et inversement, la réussite de événements, et en particulier de leur héritage, dépend de leur prise en charge par les acteurs locaux.

Ce mémoire de recherche appliquée, réalisé par Blaise Merand, étudie la comparaison de la gouvernance métropolitaine entre deux projets d'infrastructures majeures de transport, le Crossrail 1 à Londres et le Grand Paris Express.

Alors les réseaux de transports sont un élément décisif de l'aménagement des grandes métropoles, il est déterminant de se pencher sur la façon dont ces projets adviennent par tout un jeu d'acteurs et de relations.

Appliquée au cas de Londres et Paris, cette étude présente les points communs et les différences dans la construction et la gestion des infrastructures urbains entre les deux capitales européennes.

Projets de long terme, les réseaux de transports sont de plus bousculés par l'épreuve du temps à mesure que les impératifs politiques évoluent et que la gouvernance métropolitaine se recompose.

Acteur de référence dans le Nord de la France, l'Agence de développement et d'urbanisme de Lille Métropole a confié à la Chaire d'Économie urbaine la réalisation d'une étude prospective sur les enjeux du Canal Seine Nord Europe (CSNE).

La perspective de la réalisation prochaine de la connexion fluviale à grand gabarit entre le Bassin de la Seine et celui de l’Escaut amène aujourd’hui à s’interroger sur la meilleure façon pour la Région et les territoires de saisir toutes les opportunités que peut offrir cette nouvelle infrastructure.

Comment mettre en œuvre une politique de solidarité énergétique et de solidarité sociale pour amortir le choc des inégalités ? Quels rôles doivent jouer les collectivités territoriales dans ce processus, notamment à travers la stratégie de rénovation énergétique et la politique d’urbanisme ? Autant de questions qui irriguent le Livre blanc « Inventer de nouvelles solidarités territoriales ».

La Ville de Cergy, mandataire, fait appel aux étudiants de la chaire d’Économie urbaine pour une mission de conseil portant sur la redynamisation du pôle commercial des Axe Majeur-Horloge.

L'étude impulsée par le Commissariat Général à l’Égalité des Territoires (CGET) et l’Institut CDC pour la Recherche, en partenariat avec la Chaire d’Économie urbaine de l’ESSEC vise à mesurer les facteurs les plus déterminants dans la localisation des entreprises et, partant, dans la compétitivité des territoires, et de déterminer les modes et types d’actions des acteurs locaux, publics comme privés, susceptibles de renforcer cette compétitivité. 

Étude portant sur les facteurs et mesures de la réussite du campus international de Cergy-Pontoise.

Alors que la loi PACTE encourage les entreprises à se doter d'une "raison d'être" en lien avec ses impacts territoriaux, cette étude menée en partenariat avec La Banque Postale analyse les relations des entreprises avec leur territoire. S'appuyant sur une enquête conduite auprès de 1 000 entreprises, ce travail analyse les critères de localisation des entreprises.

La synthèse des résultats permet ainsi de mettre en évidence trois leviers principaux pour agir sur l’« offre territoriale » en direction des entreprises :

• L’offre territoriale en matière de ressources humaines ;

• L’accessibilité physique et numérique des territoires et milieux économiques locaux ;

• L’environnement des entreprises et les services aux personnes.

Forts de ces conclusions, l'étude invite à repenser la question de la gouvernance économique locale et de la responsabilité territoriale de l’entreprise.

Big Data et Énergie : deux composants clés pour la création de villes intelligentes, à la fois durables, collaboratives et innovantes.

Découvrez dans ce livre blanc dans le cadre de l’Atelier Énergie et Territoires, la synthèse d’une vaste étude qui valorise la réflexion autour de cas concrets et donne la parole à des experts urbanistes, économistes, architectes ou encore sociologues et anthropologues.

Etude cartographique réalisée en aprtenariat avec le projet EuropaCity qui met en lumière des possibilités de centralité très différentes selon les caractéristiques socioéconomiques des populations résidant et/ou travaillant sur le territoire.

La Ville de Cergy, mandataire, fait appel aux étudiants de la chaire d’Économie urbaine pour une mission de conseil portant sur la redynamisation du pôle commercial des Hauts-de-Cergy.

La ville est par définition un lieu d’incertitudes. Elle fait l’objet d’expérimentations sur le long terme, dont les effets sont incertains, mais sur lesquelles il faut capitaliser pour tenter de répondre au mieux aux attentes des habitants et des entreprises dans une perspective d’intérêt général.        

Découvrez dans le livre blanc la synthèse des résultats des travaux TEPOS et TEPCV réalisé dans le cadre du partenariat entre l'Atelier Énergie et Territoires d'EDF et la Chaire d’Économie urbaine.